Fondation du Musée National des Beaux-Arts du Québec

Chronique #4 – Léguer l’avenir

Août 2022 – Au début de l’année 2021, la Fondation du Musée national des beaux-arts du Québec lançait « La Chronique d’Emilie ». Cette publication trimestrielle de la PDG vous permet d’en apprendre plus sur votre communauté philanthropique, sur l’impact de vos dons et sur les projets de la Fondation du MNBAQ.

 


 

Léguer : Transmettre par testament. Transmettre comme une sorte d’héritage. (Dictionnaire Larousse)

 

Laissez-moi vous raconter une histoire qui commence avec la Fondation du MNBAQ. Fondée en 1995, afin de soutenir les actions du Musée, ce n’est qu’à partir de 2010 que la mission de la Fondation a vraiment pris son ampleur : celle de soutenir le MNBAQ dans ses projets transformateurs. Au cours des premières années, les équipes, les membres du conseil d’administration et les acteurs de la communauté philanthropique ont participé à l’expansion de ce grand musée provincial, avec l’ajout du pavillon Pierre Lassonde, un bijou architectural. Une fois le projet achevé, cette communauté philanthropique naissante a commencé à soutenir la création et l’enrichissement d’activités éducatives, la réalisation d’expositions d’envergure et les acquisitions d’artistes d’ici. Ce travail entamé, il y a quelques années, a donné le premier élan à un mouvement capital : celui d’une communauté de donateurs et donatrices qui appuie la Fondation et qui permet ainsi à une institution muséale essentielle à notre histoire et à notre identité, de saisir des opportunités inimaginables autrement. Car le Musée national est bel et bien soutenu par l’État, mais son autofinancement est une condition sine qua non à son existence.

Aujourd’hui, la Fondation se donne comme mission de soutenir le Musée, non seulement dans ses grands projets, mais également dans cette capacité nouvelle et nécessaire de se démarquer par sa mission unique et nationale, puis de mettre en valeur notre patrimoine artistique à tous. L’un des moyens les plus percutants d’y arriver à long terme et qui garantit la conservation de cette capacité institutionnelle est le don planifié. Ce type de dons est un des piliers incontournables de la philanthropie qui permet de mettre en œuvre des projets significatifs.

En 2011, M. Yvan Bédard, via sa succession, léguait 200 000 $ à la Fondation. Avec ces sommes, la Fondation a créé un fonds destiné à l’acquisition d’œuvres d’art québécois et a soutenu la réalisation du pavillon Pierre Lassonde. En 2015, Mme Yvette Frédérick Turcotte, via sa succession, donnait 10 000 $, permettant ainsi de boucler la campagne annuelle qui coïncidait avec les derniers mois de financement de la grande campagne du pavillon Pierre Lassonde. En 2018, la succession de Mme Jacqueline Demers LaRue remettait 25 000 $ pour la restauration d’œuvres d’art. Plus récemment, en 2021, la succession de Mme Louise Bourbeau remettait 17 000 $ qui ont permis de soutenir les projets du Musée dans un moment fragile de son histoire. Ces personnes généreuses ont marqué l’histoire de notre institution et leurs gestes ont démontré tout l’impact que ce type de don pouvait avoir.

Mes expériences en philanthropie m’ont mis aux premières loges pour constater l’impact des dons planifiés et leur pouvoir transformationnel sur une institution muséale : soutien aux collections (restauration, acquisitions, mise en valeur), services à la communauté (ateliers éducatifs, programmation sur mesure pour les organismes communautaires), programmation enrichie (expositions éducatives ou grand public). Déjà, en quelques années seulement à la Fondation, M. Bédard, Mme Turcotte, Mme LaRue et Mme Bourbeau ont mis les premières pierres angulaires de l’histoire de notre organisation et ont ainsi entamé le plus important : le financement d’activités et d’actions qui n’auraient jamais pu voir le jour sans leur générosité.

La philanthropie est l’amour de l’humanité. J’aime penser que la philanthropie à la Fondation du MNBAQ va plus loin encore, puisqu’elle soutient cet amour de l’humanité à travers ce qu’elle a de plus beau : son pouvoir créatif inspirant et sans limite qui apaise l’âme, dévoile de nouvelles natures, réfère à notre identité, nous permettant de voyager et d’aller au-delà du présent. L’histoire que je vous raconte ne fait que commencer : ce n’est finalement pas l’histoire d’une institution, mais celle de ceux et celles qui l’appuient et la font fleurir. Ensemble, poursuivons son histoire et léguons l’avenir à notre Musée national.

 

La Fondation remercie tous les donateurs et toutes les donatrices qui ont fait un don planifié au cours des dernières années ou qui songent à en faire un.

 


 

Quelques liens utiles sur les dons planifiés :

 


 

Lire la chronique précédente – Viens, je t’amène au Musée